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20. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Je ne voudrais pas que le monde crût que je ne susse pas faire un jugement si aisé, et que voyant d’un côté l’Auteur des lettres, qui ne cite que les Saints Pères, comme vous lui reprochez, et de l’autre côté, Desmarets, qui ne dit que des folies, je ne pusse pas discerner que c’est ce dernier qui est le visionnaire et le fanatique. […] Pour qui pensez-vous passer, et quel jugement croyez-vous qu’on fasse de votre conduite, quand vous offensez tous les Juges en comparant le Palais avec le Théâtre, la Jurisprudence avec la Comédie, l’Histoire avec la Fable, et un très célèbre Avocat avec un très mauvais Poète ? […] [NDE] Goibaud du Bois cite une nouvelle fois Nicole, mais décale la portée du jugement : dans la première des Visionnaires (Les Visionnaires, ou seconde partie des lettres sur l’Hérésie Imaginaire, contenant les huit dernières, Liège : Adolphe Beyers, 1667) ces mots s’appliquaient non aux pièces de théâtre elles-mêmes, mais aux qualités qui leur sont généralement attribuées : « Ces qualités qui ne sont pas fort honorables au jugement des honnêtes gens, sont horribles, étant considérées selon les principes de la religion chrétienne, et les règles de l’Évangile. » h. […] XII, 36 : « Or je vous déclare que les hommes rendront compte au jour du jugement de toute parole inutile [Vulgate : omne verbum otiosum] qu’ils auront dite » (trad. […] Que ses jugements sont impénétrables, et ses voies incompréhensibles » (trad.

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