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190. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Je suis même bien persuadé que ce que je dirai n’opérera pas plus sa proscription, que les nouvelles Observations n’opéreront sa décharge : mais j’ai cru qu’il était essentiel de détromper ceux qu’elles auront pu séduire, et de fournir au moins aux gens sensés de quoi appuyer leur jugement sur une matière qui devient tous les jours plus importante, surtout pour l’éducation de la jeunesse. […] Pour la satisfaction de ceux qui seront curieux d’approfondir la matière, et les mettre en état d’en porter un jugement solide, on a cru à propos d’ajouter à la fin de ce petit ouvrage une histoire abrégée de ceux qui ont paru pour et contre la Comédie depuis le dix-septième siècle jusqu’à présent, et de leur indiquer ensuite les différents Pères de l’Eglise qui en ont traité, et les autorités où ils ont puisé leurs réflexions. […] Le jugement de ceux à qui il se soumet, étant sans autorité, serait sans utilité.

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