N’en donnant qu’un petit nombre je leur laisse le champ libre, pour examiner eux-mêmes les Pièces qui restent ; ce qu’ils feront, sans doute, mieux que moi ; j’évite par là l’inconvénient de leur donner un ouvrage immense à faire, s’ils voulaient critiquer les jugements que j’aurais portés sur deux ou trois mille Pièces. […] La matière est vaste et demanderait un ouvrage complet : le jugement que les gens d’esprit et connaisseurs porteront du peu que je viens de dire sera mon guide, et me confirmera dans mes idées, si on les approuve ; ou me les fera rejetter, si on juge que je me sois trompé.