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119. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Ces comédies, appelées dans la suite moralités et mystères, furent tellement goûtées qu’on en joua bientôt dans tout le royaume. […] Ceux-ci, établis d’abord à l’hôtel de Flandre, puis à l’hôtel de Bourgogne, obtinrent en 1548 un arrêt du parlement qui les confirmait dans tous leurs privilèges, sous la condition de ne jouer que des sujets profanes, licites et honnêtes. « C’est ici , dit l’auteur, le troisième âge de l’existence des comédiens en France et l’origine certaine des comédiens de nos jours : car il est bien avéré que les confrères étaient de vrais comédiens, montant sur le théâtre et débitant des scènes. Le parlement dans sa sagesse leur fit défense de représenter des mystères ; mais il les autorisa à jouer des sujets profanes, et l’arrêt du parlement est confirmé par des lettres patentes du roi (1559). […] de ces processions à l’issue desquelles les chanoines dansaient en rond, jouaient aux quilles et se jetaient à la tête certaines galettes qui en ont conservé la dénomination de casse-museaux.

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