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32. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

« Le vin tente moins la jeunesse et l’abat moins aisément ; un sang ardent lui donne d’autres désirs ; dans l’âge des passions toutes s’enflamment au feu d’une seule, la raison s’altère en naissant, et l’homme encore indompté devient indisciplinable avant que d’avoir porté ce joug des lois. […] Il se rend l’ennemi public par l’exemple et l’effet de ses mœurs corrompues […] Il vaudrait mieux qu’il n’eût point existé. […] Il regrette aussi son pays : (quoiqu’il dise dans un autre endroit, que la politesse et l’urbanité qui commencent a y paraître dans la jeunesse, le choquent terriblement.) […] Quoi, on punit d’exil et de prison, les premiers d’un Etat, pour une chanson d’un jour que leur jeunesse a fait éclore, qui ne satirise qu’en particulier !

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