« On ne souffre point de Comédie à Genève : ce n’est pas qu’on y désapprouve les spectacles en eux-mêmes ; mais on craint, dit-on, le goût de parure, de dissipation et de libertinage que les troupes de Comédiens répandent parmi la jeunesse. […] Avec quelle avidité la jeunesse de Genève, entraînée par une autorité d’un si grand poids, ne se livrera-t-elle point à des idées auxquelles elle n’a déjà que trop de penchant ?