Thespis s’excusant, disait que c’était par jeu. Le jeu, repartit Solon, se tourne en chose sérieuse. […] Il permet des jeux, mais des jeux de gymnastique qui forment le corps, des conversations philosophiques qui éclairent l’esprit, des repas innocents qui lient les citoyens. […] Avant le jeu se passe le temps en devis impudiques, jeux de dés, gourmandises, ivrogneries, querelles, etc. » L’historien Matthieu, pour faire sa cour à Henri III, composa la Guisiade, mauvaise pièce dans le goût du temps, où il jouait le Cardinal et le Duc de Guise, que ce Prince n’aimait pas, et qu’il fit mourir. […] On voit généralement dans l’histoire que les Princes véritablement grands ont fait fort peu de cas des jeux du théâtre.