C’est contre ces jeux et ces spectacles profanes que je veux parler aujourd’huy à l’exemple de tous les saints Pères, qui les ont toujours regardés avec horreur : et afin que les mondains ne me puissent rien objecter, nous verronsDivision. […] Je ne parle que de ce qui se passe parmi les gens mêmes qui font profession d’une vie réglée : et pour ne m’attacher qu’à ce qui est de plus ordinaire, je ne parle que de la comédie, du bal, et du jeu. […] Il en est ainsi du bal et du jeu, où l’on suppose qu’il ne se trouve que des gens d’honneur et de probité. […] Il dit que le jeu, le bal et la comédie sont des choses indifférentes : mais il est visible qu’il ne parle ainsi que par une pure tolérance ; il tolère, il souffre ces sortes de plaisirs, mais il ne les permet pas : il y a bien de la différence entre souffrir et permettre ; Dieu souffre même le péché, mais il ne le permet pas. […] Il en est ainsi du jeu, qui est visiblement une occasion de damnation. 1.