Mais tout jeu est-il donc un crime pour nous ? […] Tout cela veut dire qu’on sacrifie à son jeu les droits les plus inviolables et les intérêts les plus sacrés ; que l’on fait du jeu sa premiere loi ; que pour ne pas se détacher du jeu, on se détache de toute autre chose, et que dans la concurrence de toute autre chose avec le jeu, quelque essentielle qu’elle soit par elle-même, on retient le jeu et l’on renonce à tout le reste. […] tant de mondains et tant de mondaines se sont-ils retranchés sur le jeu, en ont-ils plus mesuré leur jeu, se sont-ils réduits à un moindre jeu ? […] est-ce par le jeu ? […] par tout ce qui n’a point de rapport au jeu, ou plutôt, fût-ce le nécessaire même, par tout ce qui peut servir au jeu, en le dérobant aux usages les plus essentiels.