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321. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Si de l’Ecriture Sainteo, elle-même nous déclare2 Tim. 3 p , qu’elle est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour rédarguerq, pour corriger, pour instruire ; non pour nous faire rire : Qu’elle doit être prêchée, méditée, pratiquée, gardée, non jouée : Qu’elle est commise aux Pasteurs, non aux Bateleurs2 Cor. 5 r  : Qu’elle doit retentir ès Eglises, non aux Théâtres, à la maison de Dieu, non en la Boutique de turpitude : Qu’elle doit pénétrer jusques à la division de l’âme, et de l’esprit, des jointures, et des moellesHeb. 4 s  ; c’est-a-dire, navrer mortellement les obstinés, et vivifier les croyants ; non servir d’ébat, et de passe-temps, pour pervertir plutôt les domestiques, que pour convertir les Etrangers : Bref, qu’elle doit être proférée, et ouïe avec honneur et révérence ; non profanée par gesticulations et singeries.

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