Dryden qui ne conçoit pas bien comment cela est arrivé, se demande à ce sujet : « Si son père l’a mis au monde inspiré par une convoitise plus divine qu’humaine. […] Sa grande affaire c’est d’inspirer à cette Amanda de la haine pour son mari qu’il appelle son Dieu, et elle son Ange. « Ranimez en vous ce courage que toutes les femmes doivent avoir, et méprisez votre Dieu s’il néglige son Ange. […] M. le Digne étonné de cet événement, s’écrie : « Il y a en elle de la Divinité, elle m’en a inspiré quelque chose. […] L’Eglise l’a toujours regardée avec abomination, et si elle n’a pas absolument rejeté de son sein ceux qui exercent ce métier infâme et scandaleux ; elle les prive publiquement des Sacrements, et n’oublie rien pour marquer en toutes rencontres son aversion pour cet état, et pour l’inspirer à ses enfants…. […] Au surplus, il sied bien à nos Poètes de plaisanter encore, et de vouloir nous faire accroire qu’ils se proposent pour fin de réformer les mœurs et d’inspirer la vertu.