/ 384
14. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

« Quelle est cette pitié, dit-il en parlant de celle qu’inspire la tragédie ? […] C’est alors que le théâtre comique serait une école pernicieuse par le découragement et le dégoût qu’il inspirerait pour la vertu. […] On adore le fond du caractère du Misanthrope : sa droiture, sa candeur, sa sensibilité inspirent la vénération. « Ah ! […] Il suppose qu’on lui répond que la pudeur n’est rien, et il s’attache à prouver que la pudeur est inspirée aux femmes par la nature. […] Ce mélange ne se fait dans l’âme que lentement et par degrés : l’estime, la confiance, l’amitié ne s’inspirent pas d’un coup d’œil.

/ 384