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59. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

La rivalité de ses applaudissemens est bien different du crédit arbitraire dont l’objet, est l’envie, la haine, la médisance y répandent leur fiel, & cette fête innocente, édifiante, est bien différente des Fêtes des Ballets, du théatre où la volupté, la licence des mœurs les défigurent & dirigent les pas, & singulierement des Fêtes de Favard & de Pesé, qui, dans leurs parodies de la Rosiere de Salenci sur l’Opera bouffon, péchent contre les regles & le costume aussi bien que contre les bonnes meurs. […] Mais il ne fait jamais goûter une joie plus pure, plus sincere, plus innocente, plus glorieuse à la vertu. […] Vous dont l’ame innocente, Loin des bruyans désirs, D’une vertu touchante, Cherche les vrais plaisirs ; Si du bonheur du sage Vous prétendez jouir, C’est à notre Village Qu’il faut vous réunir.

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