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210. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Il est des plaisirs innocents et il en est d’abominables : après tout le plaisir à parler en général n’est jamais une fin à se proposer. » L’autorité de Quintilien sera ici à sa place ; vu que nos Poètes traitent les obscénités de railleries fines. […] Car il n’est point facile de puiser dans un sujet innocent de quoi réjouir et plaire : on n’y réussit qu’après beaucoup de travaux et de veilles : du vrai bel esprit, des mœurs qui ne blessent point l’honnêteté, un arrangement soutenu de choses ingénieuses, plaisantes, utiles demandent du temps et des méditations.

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