Aussi le plus grand charme du théâtre consiste d’ordinaire dans le spectacle des plus grandes infamies. Ce sont ces infamies que représente, ou un Toscan par ses gestes impudiques, ou un comédien à l’aide des habits de femmes, ou un pantomime par les indécences abominables, à quoi il a accoutumé son corps dès son enfance, afin d’en donner aux autres des leçons. […] Mais passons sous silence des infamies, qui devraient être ensevelies sous les plus épaisses ténèbres, afin que le jour même n’en fût pas souillé. […] Si Dieu ne regardait pas nos crimes, et nos infamies, peut-être qu’alors nous éviterions la rigueur de ses jugements. […] Ils aiment ceux qu’ils punissent ; ils méprisent ceux qu’ils approuvent ; ils louent l’ouvrage, et notent d’infamie l’ouvrier.