Elle y paraît sans honte et sans infamie ; on y fait gloire d’en être touché ; ainsi l’esprit s’y apprivoise peu à peu ; on apprend à la souffrir et à en parler ; et l’âme s’y laisse ensuite doucement aller, en suivant la pente de la nature. […] Saint Charles, et quelques autres Saints, ont bien souffert qu’il y eût des femmes de mauvaise vie dans les grandes villes ; mais que ces malheureuses femmes étaient notées d’infamie, et que l’on ne permettait pas qu’elles se trouvassent dans les assemblées de dévotion avec les femmes pieuses ; que l’Eglise en a toujours usé de même à l’égard des Comédiens, et qu’elle se trouve vis-à-vis d’eux réduite à de pareilles extrémités.