De changer l’opinion publique sur les duels, sur la réparation des offenses, et sur les occasions où un brave homme est obligé, sous peine d’infamie, de tirer raison d’un affront l’épée à la main. […] Ses seules armes devaient être l’honneur et l’infamie : jamais de récompense utile, jamais de punition corporelle, point de prison, point d’arrêts, point de Gardes armés. […] De là résultait naturellement note d’infamie, dégradation de noblesse, incapacité de servir le Roi dans ses Tribunaux, dans ses armées, et autres punitions de ce genre qui tiennent immédiatement à l’opinion, ou en sont un effet nécessaire. […] Il n’y a ni Maréchaux, ni satisfaction qui suffisent, il faut que je les venge ou que je me déshonore ; les édits ne me laissent que le choix du supplice ou de l’infamie. […] [NDE] Digeste de Justinien, Livre III, Titre II « De ceux qui sont notés d’infamie », 2, § 5, in Corpus de droit civil, ca. 530 : « Le préteur ajoute : "celui qui montera sur un théâtre, sera infâme".