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12. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Qui pourrait donc s’imaginer qu’à cette condition où il paraît quelque innocence et rayon de justice, il y eût quelque infamie attachée ? […] Et qui voudrait si mal penser de ces sages Romains, ces grands Politiques qui bâtissaient des lois pour conserver leur République, que de croire qu’ils eussent voulu flétrir d’aucune note d’infamie des personnes qui ne sont pas moins nécessaires aux autres que le Soleil l’est aux fleurs, et le sel à la vie. […] De dire maintenant que cette incapacité de parvenir aux charges de la République, soit une marque d’infamie : Cette objection est frivole, puisque ceux qui sont ignorants, ou d’une basse condition sont de la même façon incapables ? […] Où est donc cette infamie dont on s’efforce de charger GUILLOT-GORJU ? Et s’il y en a comme quelques-uns tâchent à le montrer comment l’ose-t-on dire sans avoir peur de participer à cette infamie ?

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