Mais il n’est pas nécessaire de s’être beaucoup usé les yeux sur l’Antiquité pour savoir que les gens de Théâtre ont toujours été réputés infâmes : et si les Rois, les Prêtres et les Religieux Ibid. […] Floridor aura été si l’on veut Gentilhomme et Comédien, il est noble après sa mort : il a été noble et infâme. […] L’Eglise n’exige pas des Comédiens qu’ils fréquentent les saints Sacrements : au contraire elle leur en interdit l’usage : elle exige qu’ils renoncent à leur infâme profession. […] Pour l’honneur des Comédiens il prétend que les Cabaretiers dont on fait aujourd’hui « d’honorables Hommes », de bons Bourgeois, des Echevins, ont été autrefois déclarés « infâmes » ; que les Médecins mêmes, dont les enfants sont aujourd’hui si honorablement placés, ont eu la même note d’infamie.