Comment donc peuvent ceux qui sont appelés à être Saints, se trouver ès lieux, où on représente publiquement les passions amoureuses, les appétits de vengeance et qui se concluent par plaisanteries et bouffonneries infâmes ? […] Que les joueurs publics et mercenaires, de Comédies et Tragédies ont été tenus pour infâmes, qui est un argument que leur métier ne vaut rien. […] Ainsi écrivait-il à Alypius69, « Celui qui aime ardemment les Théâtres (ô homme de bien) en est aussi rendu amateur infâme. […] Car quand l’homme s’abstient de mal faire par la seule nécessité, la seule convoitise d’un acte infâme est condamnée pour l’action. […] Je dirai bien davantage que non seulement cette tache de ces jeux infâmes, qui ont été faits jadis, dure encore à présent : mais qu’ils se font plus criminellement beaucoup, qu’ils ne se faisaient ci-devant.