C’est ce qui rend les comédies infâmes par les lois, et néanmoins si célèbres, par la coutume qu’elles ont les puissances et les juges de la terre pour auditeurs, qu’elles sont à leur gage et sous leur protection. […] Ces personnes infâmes qui font métier de corrompre le chasteté, n’ont rien en leur bouche, ni en leurs actions, qui jette la honte sur le visage, ce ne sont que civilités, que courtoisies, que protestation de fidélité, car leur dessein principal est de gagner doucement le cœur d’où dépend tout ce qu’ils prétendent. […] Dieu s’offense, que la Majesté du Roi, qui est son image, soit profanée jusques à la faire servir à cet infâme ministère.