Ces maximes font sur l’esprit des spectateurs de mauvaises impressions, sans même qu’ils s’en aperçoivent, affaiblissent l’horreur qu’ils ont pour ce crime, le leur font regarder comme une action héroïque, et les disposent à le commettre eux-mêmes lorsque l’occasion s’en présentera. […] Les théâtres, qui ne cessent de le répéter, contribuent beaucoup à fortifier cette impression ; l’esprit s’y abandonne sans réserve, et sent avec plaisir les mouvements qu’ils inspirent, et le dispose à en ressentir de semblables dans l’occasion.