/ 318
34. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Les gens de spectacle des deux sexes sont si récalcitrants et si libertins qu’il est impossible d’imaginer et d’établir des lois capables de les contenir. […] Je ne voudrais pas qu’on s’imaginât sur ce que je viens de dire que je méprise la Bourgeoisie en général : je sais combien cette classe renferme de bons citoyens, de gens vertueux et respectables. […] N’ai-je pas imaginé des lois pour le maintien de la police et des mœurs parmi les gens de spectacle ? […] Soyons de bonne foi pourtant : malgré toutes mes lumières ce n’est pas moi qui les ai imaginés, ces documents. […] Ils s’étaient imaginé, dit-il, qu’un homme qui avait pu traiter si énergiquement le caractère d’Atrée devait avoir l’âme aussi noire que son Héros.

/ 318