Jean Bodin écrit : « je tais aussi l’abus qui se commet en souffrant les Comiques et Jongleurs, qui est une autre peste de la République des plus pernicieuses qu’on ne saurait imaginer ; car il n’y a rien qui gâte plus les bonnes mœurs, et la simplicité, et bonté naturelle d’un peuple (…) bref on peut dire que le théâtre des joüeurs est un apprentissage de toute impudicité, lubricité, ruse, finesse, meschanceté » (Les Six livres de la République, Paris, J. du Puy, 1576, livre VI, chap. 1 « De la censure », p. 611-612).