Soit que jusqu’icy les Loix du Balet n’ayent pas esté publiées, ou que le Ciel & sa bonne fortune l’ayent preservé des chicaneuses & ridicules inquietudes des Maistres-ez-Ars, il n’est tenu que de plaire aux yeux, de leur fournir des objets agreables & dont l’apparence & le dehorsimpriment dans l’esprit de fortes & de belles images. […] Mais hors cela c’est un grand soulagement pour le Poëte, quand il peut trouver d’habiles Ouvriers, qui possedent dé-ja les Idées de ce qu’il veut faire, & dont l’étude & le soin le dispence de consulter les vieilles Peintures, les divers Reliefs, & les innombrables Medailles, qui seuls nous ont conservé quelques traits & quelques Images des grands Hommes, & des demy-Dieux de l’Antiquité.