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375. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

On regarde cela comme une histoire ou une aventure représentée au naturel, dont la représentation et l’idée disparaît entièrement dans le même moment que le rideau est tiré. […] Cette idée de la Comédie séparée de toutes circonstances, dont Saint Thomas a parlé, est une idée générale et spéculative de la Comédie, que l’on peut regarder comme une chose de soi indifférente, qui n’est ni bonne ni mauvaise. […] La seconde, quand il y aurait quelque chose de libre dans le corps de la Pièce ou dans ce qui la finit, cela ne pourrait rendre la Comédie mauvaise, que par rapport à ceux à qui elle serait une occasion prochaine de péché ; et non pas à l’égard de ceux qui vont à la Comédie sans en recevoir aucune impression, ni sans en remporter aucune mauvaise idée, et qui par conséquent sont hors de danger de péché. […] L’on ne demeure point d’accord que la plupart des Comédies soient réformées à un point qu’elles n’impriment ou qu’elles ne laissent point de mauvaises idées capables de corrompre la pureté des mœurs d’un Chrétien.

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