On se forme communément cette idée des Italiens, quoique peut être injustement. […] De là se répandirent dans le royaume tant de livres de magie, d’astrologie, de géomance, ces histoires & ces craintes puériles du peuple, ces idées de sciences occultes, des sabbats, des sorciers, qui adoptées par les Tribunaux, firent brûler Gaufridi à Aix, & Grandier à Loudun, & tant d’autres en différens Parlemens, mais qui aujourd’hui tombées dans le mépris, sont restés dans le néant qu’elles méritoient. […] Quelle idée nous donne-t-elle de la corruption de son cœur, de la foiblesse de son esprit, & de l’indécence de sa conduire. […] C’étoit aussi l’idée du public.