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332. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Mais qu’importe au démon qu’on lui impute des forfaits, pourvu que ces idées et ces exemples, vrais ou faux, comme autant de filets où les hommes se laissent prendre, les entraînent dans la damnation ? […] Augustin ajoute un paradoxe, qu’un Comédien ne peut jamais être un bon Musicien : « Sicut Histriones sine scientia satisfacere posse voluptati aurium popularium, ita nullo modo Histriones esse posse musicæ studiosos peritosque. » Cette proposition est fausse, dans l’idée que nous avons de la musique : un Comédien peut l’aimer et la savoir parfaitement, quoique cela soit rare, car la plupart sont très ignorants.

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