Tout ce beau systeme de morale théatrale s’évanouit à la lumiere de l’Evangile, sur l’idée que Dieu nous donne de la vertu véritable ; héroïsme chimérique, qui remplit de vanité, d’amour du plaisir, & corrompt le cœur qu’on veut qu’il éleve. […] Mais on n’effacera jamais l’idée de bouffonnerie & de libertinage qui y sont attachés depuis plus d’un siecle. […] Cette gaze est légere, mais c’est toujours une gaze qui écarte l’idée de l’indécence & du sacrilege. […] Cette idée dans une Danseuse de théatre a besoin d’explication, c’est à-dire, qu’elle étoit plus posée, plus sérieuse, moins composée que les autres ; car pour les nudités, le fard, les regards tascifs, la voix licentieuse, les airs voluptueux, les gestes impudiques, la peinture la plus vive des passions, elle n’imaginoit pas que tout cela fût contraire à la décence.