« sauve les hommes et les animaux », comme dit David, pourvoit au soulagement même des bêtes, afin que les hommes apprennent par cet exemple à ne point accabler leurs semblables de travaux ; ou bien c’est que cette bonté s’étend jusqu’à prendre soin de nos corps, et jusqu’à les soulager dans un travail qui nous est commun avec les animaux ; en sorte que ce repos du genre humain est un second motif moins principal de l’institution du Sabbat. […] , d’avoir cherché leur plaisir « en son saint jour » : d’avoir regardé « le Sabbat comme un jour de délices », ou comme un jour « d’ostentation et de gloire » humaine : il leur montre la délectation qu’il fallait chercher en ce jour : « Vous vous délecterez, dit-il, dans le Seigneur » Ibid. […] Il ne faut pas croire que tout ce qu’on tolère à cause de la dureté des cœurs, devienne permis ; ou que tout ce que la police humaine est obligée d’épargner, passe de même au jugement de Dieu.