Ceux qui dans les temps anterieurs faisoient profession de piété, n’en ont parlé qu’avec horreur ; & tous ont reconnu que le Théâtre ne s’accordoit point avec le Christianisme. […] Ce qui sert le plus à la tenir en bride, est une certaine horreur que la bonne éducation & le Christianisme en inspirent. Or rien n’affoiblit plus cette horreur, que la Comedie, où l’amour paroît d’une maniére, qui au lieu de rendre cette passion horrible, est capable de la faire aimer. […] A-t-on horreur pour une chose ? […] & souffriroit-on sans horreur l’impieté de ce langage ?