Tel étoit chez les Romains le spectacle du Cirque qui faisoit leurs délices & l’horreur des Chrétiens & encore parmi ces combats d’animaux, de taureaux, de chien, de coq, &c : une teinte affoiblie de cette affection barbare. […] Toutes les Tragédies sont pleines d’horreurs : renversement de fortune, conspirations, assassinats de princes, suïcides, tel en est le dénouement, telle en est l’intrigue. […] Mais, ajoute-t-il, il est d’autres passions que la raison condamne ; parmi celles-ci, il en est qui ont quelque chose d’horrible, on peut les mettre sur la scene pour en donner horreur, comme les Lacédémoniens montroient à leurs enfans des esclaves ivres qu’ils faisoient même enivrer à dessein pour leur donner des leçons de sobriété.