Il ne tient pas à l’anglomanie des dramatiques françois, qu’on ne rende les pareils honneurs à Corneille, Racine, Moliere. […] L’Angleterre s’honore de l’avoir produit, & le met à côté de Neuton : elle a institué pour lui une fête dramatique, que notre théatre a imité en l’honneur de Moliere, quoiqu’avec moins de pompe & d’enthousiasme. […] Tout le monde s’empressa de l’introduire, & c’étoit à qui auroit l’honneur d’en régaler Sa Sainteté. […] Qui ose y arborer la vertu, qui ne s’y fait honneur du vice ? […] La barbare fureur des duels est encore plus insensée : les personnes les plus distinguées courent pour un mot, un misérable point d’honneur, donner la mort ou la recevoir.