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43. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Il est pour moi d’une complaisance… Il ne m’en a jamais autant marqué… Il me regarde quelquefois de cet air timide & pendard que les hommes savent si bien prendre au commencement d’un passion… Dis donc, ma sœur, s’il allait m’aimer ? […] L’homme isolé, sauvage, est vicieux sans honte, comme sans remords : l’homme en société, a pour aimer l’honnête & le beau, un aiguillon puissant, dans l’approbation de ses semblables : c’est donc une grande vérité que celle-ci, Il n’est pas bon à l’homme d’être seul . […] Quelque grands que soient les noms de ces deux hommes, on a vu que je n’étais pas en tout de leur avis. […] Non, l’homme sensé, & même l’homme religieux, n’auront plus rien à reprocher au Théâtre, si l’on exécute notre Projet ; le demi-vertueux n’y verrait aussi rien à desirer : le méchant pourra peut-être en abuser encore, mais le sage en profitera. […] Mais où cet homme existe-t-il ?

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