/ 686
240. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

Tous ces éloges qu’on lui donne ne sont exactement que la répétition de ce que son humilité a consigné dans ses écrits : le vice seul a intérêt de le louer, pour justifier ses foiblesses, par l’exemple d’un grand homme. […] C’est très justement qu’il a été condamné par le Concile de Soissons, et par celui de Sens, & par le Pape, à la poursuite des deux plus grands hommes, & des plus grands Saints, Saint Bernard & Saint Norbert. […] Dans la vérité, c’est un très-mauvais sujet, dans la Réligion & les mœurs ; c’est un très-médiocre auteur dans la littérature, qui n’a du quelques célébrités momentanées, qu’à l’ignorance de son siécle, où un homme qui savoit lire étoit un prodige. […] Une Réligieuse entend-elle le Latin, connoit-elle les loix de l’homme, quand elle dit : Charius mihi est dici tua meretrix quam esse imperatrix. […] En France les femmes toujours sujettes, sont exclues de la Couronne ; au théatre François, les hommes toujours soumis, sont exclus du gouvernement ; ils ont mis la couronne sur la tête des Dames, ils ont pris la quenouille.

/ 686