On ne publie point les fautes d’un homme pour les corriger, et les avis ne sont point charitables lorsqu’on les donne au public et qu’il ne les peut savoir qu’avec tout un peuple, et quelquefois même un peu plus tard. […] Est-il enfin un homme qui puisse parler de la conscience d’un autre par conjecture et qui puisse assurer que son prochain ne vaut rien, et même qu’il n’a jamais rien valu ? […] vouloir que les choses qui doivent justifier un homme servent à faire son procès ? […] On ne se contente pas de faire le procès du maître, on condamne aussi le valet, pource qu’il n’est pas habile homme et qu’il ne s’explique pas comme un docteur de Sorbonne. […] Est-il possible que cela ait pu entrer dans la pensée d’un homme d’esprit !