Une petite somme fait le bonheur d’un homme qui manque de tout. […] Si nous voulions absolument instruire un homme épuisé par un travail long & pénible, ne choisirions-nous pas l’utilité la moins convenable à son état ? […] Nous ne prétendons point qu’un homme qui n’auroit pas la moindre idée d’une Langue, puisse goûter & admirer un ouvrage dans cette Langue. […] Je connois un homme qui n’y excelle pas. […] Une hypothèse où l’on supposeroit d’un coté un homme, qui ne voudroit que penser, & de l’autre un homme, qui ne seroit occupé qu’à rendre ses pensées, seroit au moins ridicule.