L’homme triste est sec, âpre, et colère aux autres ; ce qui a fait dire à saint Grégoire, « que le triste est tout proche de la colère » :7 Car comme le bois vert ne se brûle pas si facilement, parce qu’il n’a que les dispositions éloignées, et le sec les a prochaines, et pour cela est incontinent allumé : De même l’homme qui est joyeux et gai, difficilement se mettra-t-il en colère ; la tristesse étant une des prochaines dispositions à la colère, et l’homme triste soudain se colérera. […] Elle rend une homme inhabile et inutile à tout ; « Ce qu’est la teigne à la robe, et le ver au bois ; le même est la tristesse au cœur de l’homme », dit le sage Salomon : la robe rongée par la teigne ne sert plus à rien, et le bois vermoulu ne peut plus servir à aucun bâtiment, il n’est bon que pour le feu. […] Comme devant l’Auteur des récréations, lesquelles il a voulu, et ordonné pour le bien de l’homme. […] D’induire quelqu’un au mal, par le moyen du jeu ; ainsi souvent arrive que les femmes soient excitées au mal par les hommes, et les hommes par les femmes, sous prétexte du jeu. […] » Seconde raison, la condition de l’homme les requiert.