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27. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Berruyer d’avoir profané la divine parole par la manière romanesque dont il raconte les histoires saintes, et les discours qu’il prête aux Patriarches et aux Prophètes. […] Sans vouloir en faire l’apologie, je demande si une histoire sainte sur le théâtre n’est pas mille fois plus profanée que dans l’histoire du Peuple de Dieu. […] Pour mettre une histoire sainte sur le théâtre, il faut ourdir une intrigue, former des obstacles, ménager un dénouement, introduire des personnages, leur prêter des sentiments et des discours, altérer les faits. […] « Il est bien difficile, dit-il, que par des fables ou des opinions incertaines, le Poète ne corrompe une histoire pour laquelle on doit avoir un respect singulier. […] (Histoire du Théâtre.

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