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270. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

On se dit bien que rien de tout cela ne nous convient, et l’on se croirait aussi ridicule d’adopter les vertus de ses héros, que de parler en vers, et d’endosser un habit à la Romaine. […] De plus, un Ouvrier ne va point dans une assemblée se montrer en habit de travail : il faut prendre plus souvent ses habits des Dimanches, changer de linge plus souvent, se poudrer, se raser ; tout cela coûte du temps et de l’argent. […] Ce sont les habits, c’est la parure qui leur coûte ; il faudra faire venir tout cela de Paris, ou dresser des Ouvriers maladroits.

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