/ 288
234. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Il serait aussi étrange à ce peuple de se vêtir, qu’à nous de nous priver de nos habits, l’habitude d’aller couvert faisant chez nous partie de la décence ; préjugé soit. […] Si leurs habits devaient être blancs, gris ou noirs. […] Voici ce qu’en rapporte Acosta [Amer. 9 part. l. 6, c. 6.] « Les Chinois, dit cet Auteur, ont des Théâtres vastes & fort agréables, des habits magnifiques pour les Acteurs, & des Comédies dont la représentation dure dix ou douze jours de suite, en y comprenant les nuits, jusqu’à ce que les Spectateurs & les Acteurs las de se succéder éternellement en allant boire, manger, dormir & continuer la Pièce, ou assister au Spectacle sans que rien y soit interrompu, se retirent enfin tous comme de concert. […] « Les Anciens distinguaient deux sortes d’Acteurs : les Mimes ou Bateleurs, & les Comédiens dont le nom comprend maintenant ceux qui jouaient les Comédies & les Tragédies ; & comme ces deux sortes de gens étaient différens aux choses qu’ils représentaient, en la manière de représenter, aux lieux où ils jouaient & aux habits qu’ils portaient, ainsi qu’on le peut prouver aisément, ils furent aussi traités différemment.

/ 288