La jeunesse et même l’enfance durent longtemps parmi les hommes : ou plutôt on ne s’en défait jamais entièrement : quel fruit après tout, peut-on se promettre de la pitié ou de la crainte qu’on inspire pour les malheurs des héros ; si ce n’est de rendre à la fin le cœur humain plus sensible aux objets de ces passions ?