Il en est arrivé de même des Poèmes dramatiques ; car depuis qu’ils ont été retirés des Théâtres anciens consacrés aux faux Dieux, ils n’ont plus été considérés comme une invention des démons ; et n’ayant plus rien de leur vieille et criminelle vénération ; ils sont donnés au public, et portés jusques dans les palais des Rois, sans aucun scrupule d’Idolâtrie ; on les regarde seulement comme les chefs d’œuvre d’un bel esprit ; et une parfaite imitation de la vertu des Héros, et tout ce que l’on y peut admirer sont les inventions du Poète et le beau récit des Acteurs. » II. […] , « qu’on regarde seulement les Poèmes dramatiques, les chefs-d’œuvre d’un bel esprit, et une parfaite imitation de la vertu des Héros, et que tout ce que l’on y peut admirer sont les inventions du Poète, et le beau récit des Acteurs » ; s’il avait bien lu saint Augustin, il aurait remarqué avec ce grand Docteur de l’Eglise, que ces chefs-d’œuvre d’un bel esprit, ces inventions du Poète, et ce beau récit des Acteurs, ne sont que des artifices dont le démon se sert pour répandre agréablement dans les âmes le venin et la peste des vices.