C’est un tissu d’images fort sales, sur lesquelles, à la faveur d’une gaze légere, on tient l’imagination toujours attachée, mêlé de guerres philosophiques, très-ridicules, entre des Professeurs de Dialectique, qui se battent, comme les anciens Preux dans les tournois. […] Il a raison, ce seroit une guerre cruelle ; mais c’est trop foiblement combattre une doctrine opposée à toutes les loix de la Réligion & de la société. Moliere qui ne s’embarrassoit guerre des unes ni des autres, l’a souvent fait ; plusieurs de ses piéces sont des comédies personnelles, sous des noms emprantés, & celle de Pourceaugnac en est une sans déguisement, puisque c’étoit le vrai nom du héros.