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20. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430

On donne encore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs & les Romains* avaient instituées à l’honneur de leurs Dieux, & qu’on exécutait, ou dans les Temples, comme les Danses des Sacrifices, des Mystères d’Isis, de Cérès &c ; ou dans les Places publiques, comme les Bacchanales ; ou dans les bois, comme les Danses rustiques &c. Ainsi la Danse fut chez les Egyptiens, & devint successivement chez les Grecs & les Romains la partie la plus considérable du culte. […] Les Grecs unirent la Danse à la Tragédie & à la Comédie, mais sans lui donner une relation intime avec l’action principale ; elle ne fut chez eux qu’un agrément presqu’étranger. Les Romains suivirent d’abord l’exemple des Grecs jusqu’au règne d’Auguste : il parut alors deux hommes extraordinaires qui créèrent un nouveau genre, & le portèrent au plus haut degré de perfection. […] On fesait la même chose dans les Daphnéphories ; les Jeunes-filles dansaient & chantaient des Hymnes, que par cette raison on nommait Parthénies (du Grec Parthenos, fille).

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