Rien n’est plus dévot que le théatre Grec & Latin ; il n’est point de livre de piété qui parle plus de Dieu & de ses Saints, que les tragédies de Sophocle, d’Eschile & de Séneque, ne parlent de la Mithologie payenne ; ce sont par-tout les actions des Dieux, des prieres, des offrandes, des cantiques ; les Dieux font tout, on en espére, on en craint tout. […] Le Grec & le Barbare, le Japonnois, le Siamois y attachent également une idée d’opprobre, que nos loix appellent infamie.