Vous savez faire quelques vers, dialoguer une scène, prononcer avec grâce ; à quoi vous servent ces talents pour la société ? […] Le favori de l’une doit renoncer aux bonnes grâces de l’autre. […] Molière s’est fait siffler dans son poëme du Val de Grâce. […] Il énerve son style, affadit ses grâces, affaiblit son génie, et celui de tous ses élèves ; n’en attendez rien de mâle et de nerveux. […] Aussi les stupides écrivains qui ne respirent pas l’air subtil de ce riant climat, n’ont qu’une maussade et ennuyeuse solidité, tandis que les jolis officiers de la toilette des actrices sont pétris de grâces, et sèment à pleines mains dans leurs ouvrages, les fleurs qu’ils y ont cueillies.