Quiconque aura bien senti les grâces des premières, aimera celles-ci, et verra bien que s’il y a quelque chose qui se puisse soutenir auprès des Provinciales, ce sont les Hérésies imaginaires. […] Il y a des grâces, des finesses, des délicatesses qu’on ne saurait assez admirer. […] Il n’ignore pas que ce qu’il y a de plus fin dans l’éloquence, les grâces les plus naturelles, les manières les plus tendres et les plus capables de toucher, se trouvent dans ces sortes d’ouvrages. […] « On a bien souffert, dites-vous, que M. le Maître ait fait des traductions et des livres sur la matière de la grâce ; et on trouve étrange que Desmarets en fasse sur des matières de religion ». […] Il n’a jamais écrit sur les matières de la grâce, et n’a rien entrepris que de simples traductions et des histoires pieuses.