A mesure que le goût se développait, on bannissait de l’Opéra-Sérieux les plaisanteries & le comique ; nous avons rétabli ce qu’on rejettait alors. Serai-ce que le goût a décliné, & qu’il s’est remis dans le même état qu’il était au commencement de l’autre siècle ? […] Ses Drames, de quelque genre qu’ils soient, doivent être aussi l’ouvrage de la méditation & du goût. […] En faut-il davantage pour nous persuader qu’un Opéra-Sérieux est l’ouvrage du goût & de la connaissance parfaite des règles de l’Art ? […] Le goût des Italiens ne doit pas décider du nôtre.