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265. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Ceci montre toute la finesse de cette Nation spirituelle, dans ce qui est du ressort du goût : elle a la sagesse de s’arrêter, & de ne pas chercher à perfectionner un genre imperfectible à certains égards. […] Dans le goût, notre délicatesse ; à l’extérieur, notre chaussure, nos jupes, nos attraits ; avec un cœur capable de nos vertus. […] Il y avait matière à donner un Spectacle nouveau, terrible qui aurait peut-être réveillé le goût des Amateurs, assoupi par l’éternelle monotonie de nos Tragédies ordinaires. […] Ce goût passerait ! […] Aussi proposé-je de mettre sur notre Théâtre tout ce que ce genre a de joli ; le goût du Beau peut souffrir de longues éclipses en France, mais le goût du Joli, jamais : pourquoi donc la Comédie-Ariette passerait-elle ?

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